Anthropos-entropia

Galerie Alpha-Delta, Athènes, Grèce, 1996

Photographique noir & blanc sur dibond : 120 x 120 cm

  • A l’intérieur de la galerie, sculpture éphémère, papier blanc respirant : 270 x 190 x 120 cm
  • Lettres de l’alphabet grec sur verre sablé : 50 x 50 cm

Pour qui pénètre dans la galerie le blanc sur blanc de l’installation saute tout de suite aux yeux. La solidité d’un noble matériau, le marbre contre l’extrême fragilité d’un autre, le papier. Un papier qui se tend et se détend selon l’hygrométrie, telle une respiration animale. Anthropos-entropia… rectangle de sagesse, pièce minimale, apparemment sans ouverture comme si le temple avait ingurgité ses colonnes pour ressurgir bloc, entre en dialogue avec nous avec tout *.

Après coup le maître des lieux me fera remarquer que j’ai instinctivement retrouvé les proportions exactes du temple d’Athena-Nike, sur la colline de l’Acropole, celui de l’Athena victorieuse, symbole de la ville. Quel plus bel hommage pour qui recherche toujours l’esprit des lieux.

*extrait de La beauté n’a pas dit son dernier mot in François Méchain, L’exercice des choses, Michel GUÉRIN, Editions Somogy, Paris, 2002.